dimanche 25 novembre 2012

L'espace d'une vie

Voilà c'est fait ! une nouvelle étape de passée ! il était temps, je devenais clostro... 
Quand on passe d'un 50 m2 à 3 à un 62 m2, il n'y a pas à dire, mais ça change la vie !

D'ailleurs, au premier réveil, quand la sonnerie s'est mise en marche et que j'ai émergé de mon sommeil, j'ai mis au moins 5 secondes avant de capter où j'étais; au départ je croyais que j'étais dans un hôtel à Londres ...^^(faut pas chercher à comprendre avec moi, j'ai un cerveau de rêveuse); puis je me suis rendue compte que j'étais chez moi et je me suis levée avec le sourire aux lèvres et un air béat de satisfaction...la journée s'annonçait encore plus belle alors...

Le 2ème soir, Alain s'est posé sur le canapé dans le salon et moi je suis allée ranger des affaires dans la chambre; comment vous dire la sensation de solitude qui m'a surpris à un moment donné...cela faisait moins d' 1h que je rangeais, quand tout d'un coup, je me suis sentie seule au monde; un peu comme Tom Hanks sur l'île et qu'il aurait perdu Wilson... imaginez vous mon désarroi !  j'ai rejoint mon chéri et je lui ai demandé inquiète : "tu restes là ?" je me sentais trop seule; il me manquait; faut dire aussi que pendant 12 ans, on a quasiment était l'un sur l'autre tout le temps; nous n'avions qu'une pièce à vivre, notre salon...(et oui, on a réussi à survivre sans se tuer ! pas mal hein ! Qui dit mieux ?)
Épuisée entre le travail et le déménagement,  je me suis endormie seule... et quand il m'a rejoint, il m'a embrassé et dans mon demi sommeil, j'ai entendu qu'il me disait avec un air apeuré un peu comme moi j'avais ressentie quelques heures auparavant : "mais tu sais je t'aime hein"; lui aussi avait certainement perdu Wilson...

Tout s'est fait vite, dans la précipitation; je commence à avoir l'habitude, c'est comme ça tout le temps; les journées passent et ne se ressemblent pas, tout change en une fraction de seconde, un regard, un choix, le hasard ou le destin ? l'éternelle question finalement...

Quoi qu'il en soit, on a trouvé ! enfin ! le 3 pièces inespéré, tant attendu et tellement de fois rêvait...

ça valait bien un petit post du coup...

J'écris de mon lit ; enfin de mon lit, c'est un bien grand mot car on a posé le matelas par terre; oui c'est encore camping dans le nouvel apparte; (On l'appellera d'ailleurs camping paradis c'est dit) ; nous avons décidé mon amour et moi, de faire le grand tri et de repartir quasiment à 0; et je peux vous dire qu'on en accumule des choses en 12 ans de vie à 3 ! Merci la déchetterie, les encombrants et les gens qui ont pu trouver un peu de bonheur à récupérer nos affaires...au passage, on ne dira pas merci aux pompiers; petit clin d'oeil à ceux qui savent; (ne vous vexez pas si il y a des pompiers qui lisent, je n'ai rien contre vous...);

Du coup, appartement plus grand + strict minimum niveau meuble = on respire, on vie !

En fait, on s'y habitue vite à l'espace ! ma cuisine est tellement grande par rapport à l'ancienne que quand on y circule à 3 dedans, on peut encore y inviter des gens ! ben oui je m'enthousiaste, c'est tout nouveau pour moi ça ! et c'est tellement bon d'avoir une chambre ! je ne me rappelle même plus depuis quand je n'ai pas eu de coin à moi, intime, perso, un endroit où tu aimes te retrouver; Certes il faut refaire la tapisserie car les fleurs, vous savez bien, pour ceux qui me connaissent c'est pas tellement ma tendance déco préférée; oui j'assume, depuis toujours je me moque gentiment des tapisseries à motifs des gens; ben voilà le revers de la médaille... mais je suis tellement bien, que même ça, ça me passe au dessus; et puis je sais que ça va changer; on va s'y mettre petit à petit et on va se concocter un "chez nous" bien cosy;

Tout est plus ou moins organisé dans notre tête; reste juste le financement à mettre en place comme il faut; mais bon petit à petit, l'oiseau fait son nid; un beau nid qui accueillera peut-être bientôt un petit...



dimanche 29 avril 2012

Autant en emporte le temps

C'est un de ces dimanches matins où tu te réveilles et tu as ce sentiment tellement agréable de contentement de la vie...

Me vient alors pleins de choses en tête comme les mots joie, amitié, chaleur, plaisir et l'envie d'écrire...


"Plaisir" comme la chanson...mais oui vous la connaissez...


"Pour le plaisir 

S'offrir ce qui n'a pas de prix 
Un peu de rêve à notre vie 
Et faire plaisir...Pour le plaisir  
Prendre le temps de temps en temps  
Prendre la vie du bon côté, sans réfléchir..."

interprétait Herbert Leonard l'année de ma naissance...sûrement un signe...^^


Alors le réveil est dur car la nuit fut courte et ma tête est incrustée dans l'oreiller; j'ai la bouche ouverte surement de la bave qui a coulé et je me dis que vraiment ça fait mal et que je n'ai plus 20 ans...malheureusement ! mes paupières pèsent lourd et le reste aussi....

Je me sens grosse, moche, fripée et pourtant j'ai mon coeur qui sourit de béatitude et je suis dans un état d'ivresse de bonheur ! ( Rentrée vers 4h du matin, le sourire aux lèvres, j'ai eu l'impression que le temps s'était mis en pause, que c'est bon ! )

Je suis heureuse ce matin.

Heureuse d'abord de sentir auprès de moi l'homme que j'aime et qui malgré mon état déplorable du matin est toujours aussi doux et attentif à moi; si ça c'est pas de l'amour ! Je le serre fort dans mes bras et constate pour la énième fois que nos corps collés s'épousent à la perfection. Un pur plaisir !


Heureuse aussi car j'ai passé une super soirée entourée des gens que j'aime à parler de tout, de rien, des souvenirs partagés, de nos avis politique (tendance du moment), de la vie professionnelle, amoureuse, familiale, des recettes de cuisine, d'un tel qui a fait ça à l'autre...(oui on a ficanassé et alors ! ?), des vacances à organiser et aussi du prochain moment à partager...

émotive, j'ai eu des montées de larmes mais j'ai aussi et surtout bien rigolé... 
gourmande, j'ai mangé et encore mangé... et encore encore mangé... en savourant la générosité des plats préparés avec attention par mes amis.("tu reprendras bien un morceau de pain avec ta 4ème portion de quinoa ?")
j'ai bu toutes sortes de choses pour avoir un mélange coloré et haut en degré; plaisir enivrant... 
j'ai fumé des clopes... beaucoup... 1 cigare... comme si j'étais devenue invincible par enchantement et que la fumée ne pouvait atteindre mes poumons; 
frivolité quand tu nous tiens...
aimante, je me suis dit que j'avais vraiment de la chance de connaître ces personnes là et de les avoir dans ma vie...

Les moments de bonheur sont tellement courts... ouvrons notre coeur, ils n'en seront que meilleurs.


lundi 9 avril 2012

Dépendance des sentiments

Le jour où j'ai rencontré l'amour la première fois c'était bien évidement lorsque mes géniteurs ont appris qu'ils allaient être parents; 
fruit de leur envie, de leur désir, de leur amour, j'ai été concue; 
pendant 9 mois, j'ai certainement été la mieux lotie de toutes les petites filles du monde; puis je suis née et tout a continué, de plus en plus fort; c'est simple, mes parents m'ont tellement donné d'amour depuis que je suis née que je suis dopée à ça... d'où ma dépendance à cette drogue. S'en sont suivis autour de moi les gens de ma famille, les amis...et une multitude de personnes qui font partis de ma vie depuis toujours. 

Tout devient évidence,quand on a autant de chaleur autour de soi, on ne peut que reproduire la même chose. Et du coup on aime, on aime...à s'en oublier soi même...

La première fois que je me souviens être tombée amoureuse, j'avais 3 ans; et comme le livre de Beigbeder, "l'amour dure 3 ans", et bien ça a duré 3 ans...
signe ou pas ? à 3 ans on n'en sait rien, on ne connaît pas tout ça;
Je pensais que j'allais me marier avec ce petit garçon aux yeux bleus qui allait devenir le père de mes enfants et puis je serais maîtresse dans la vie, (mais le métier hein pas autre chose); c'est vrai qu'à 3 ans tout est beau, on ne connait pas la vie, surtout quand on vous fait vivre comme dans un contes de fée...
1ère désillusion;
J'ai 6 ans, rupture à cause de la distance (écoles trop éloignées...) et là le drame...ça a été dur; 
vous vous rendez compte, celui que je m'étais imaginée comme le père de mes enfants, celui à qui j'ai fait mon premier bisou...pff, dur la vie quand tu grandis...

alors c'était décidé, je ne serais plus jamais amoureuse à part de mon père et de mon frère, les 2 hommes de ma vie et plus tard, lorsque je serais enfin grande, je rencontrerais le prince charmant et on partira sur son cheval blanc...

ben quoi ? 

Oui j'ai vu cendrillon, blanche neige et les autres soi disant princesses ... ^^ et j'y ai cru... 

(rappelez moi de porter plainte contre Walt Disney...)

Ce que je ne savais pas (mis à part que le prince charmant n'existe pas), c'est que l'amour ne se décide pas; il se vit; il nous tombe dessus alors qu'on ne s'y attend pas; il nous surprend et pas forcément avec la personne qu'on s'était imaginé. 

Alors après, 2 années d'abstinence, à l'âge de 8 ans donc, la magie est revenue et puis encore repartie et l'effet boomerang a duré des années...

jusqu'à ce que je rencontre Alain 10 ans plus tard; 

j'ai croisé son regard et là tout s'est arrêté_______ le temps, mon coeur__________ et une multitude de choses me sont venues dans la tête en l'espace de 5 petites secondes..."je suis amoureuse, c'est l'homme de ma vie, je vais vivre une longue histoire avec lui, c'est lui c sûre..." comme si j'avais vu défiler le résumé de ma vie devant moi et que c'était avec lui; je me suis fais flippée toute seule et alors quand les 5 secondes sont passées et que j'ai repris la raison, je me suis dis que j'étais folle et je me suis énumérée tous les paramètres qui ne pouvaient pas en faire l'homme de mes rêves, le fameux prince charmant...trop de choses qui nous différenciaient, l'âge, l'enfant, la situation... je me suis forcée à enlever cette idée saugrenue de ma tête en me disant que de toutes façons je n'allais pas le revoir...
sauf que je l'ai revu, que nous nous sommes parlés et qu'il a demandé à me revoir encore...quelque chose de fort s'est passé entre nous, quelque chose qui nous faisait oublier le temps, quelque chose qui faisait que la vie semblait irréelle, merveilleuse, malgré une situation plus que compliquée à mes yeux...l'état d'euphorie dans lequel j'étais grâce à lui me donnait envie de danser, de chanter, me donnait envie de folies; j'avais l'impression de voler...que rien ne pouvait m'arriver...pourtant, toutes ces sensations que j'avais, bousculaient ma tranquillité... je me sentais extrêmement fragile et incontrôlable de part cette sensation d'emprise qu'il avait sur moi, comme si j'étais shootée, plus maître de moi... sûrement une histoire d'endorphines...

C'est comme ça que tout a commencé; 
un regard échangé, et une certitude que nous allions vivre de grandes choses ensemble; 

et quand je dis que l'amour nous tombe dessus et qu'on ne choisit pas, c'est tellement ça...il n'y a pas plus opposés que nous 2 alors que je pensais que l'amour réunissait les âmes-soeur, les personnes qui se ressemblent, celles qui se comprennent même si elles ne se parlent pas; celles qui se connaissent mieux que quiconque... 
et bien non; encore quelque chose que j'ai appris avec le temps et l'expérience; 
c'était lui Alain mais bien loin d'être mon âme soeur, plutôt tout l'opposé de moi; pourtant quand j'ai eu ce coup de foudre en croisant son regard j'ai eu cette illusion d'accord parfait entre nous; pk lui, je ne sais pas, tout nous différencie, les passions, les envies,les projets de vies... et pourtant c'est lui mon souffle, mon oxygène, l'homme que j'aime et pour qui je suis prête à tout; vraiment tout; oublié mes rêves pour réaliser les siens, y laisser ma vie pour sauver la sienne...

C'est pareil pour vous non ? 

Mais l'amour, c'est pas que l'amour l'état amoureux; quand je disais au début de mon message que je suis droguée à ça, c'est bien aussi parce que dans ma vie, j'ai rencontré des tas de personnes que j'ai aimé par amitié, par fascination, par admiration. et que c'est dur d'aimer autant les gens, enfin pour moi personnellement, J'ai tellement aimé que parfois j'avais du mal avec mes émotions, j'étais possessive, je voulais qu'on m'aime en retour tout le temps car sinon je me sentais triste, seule et abandonnée; j'avais envie d'être l'exclusivité, j'avais envie de preuves...étouffant non ? 
Avec le temps maintenant je rigole de mes excès et bien heureusement, j'ai mûri et gagné en sagesse; j'aime toujours et je n'attend plus autant; j'arrive parfois à me protéger de mon excès d'amour car il m'est encore arrivé d'être déçue...peut être que j'en demande encore trop... ? Disons que je ne suis pas guérie mais que je me soigne ; 

Je m'appelle Amandine, j'ai 30 ans et je suis dépendante de l'amour...


dimanche 8 avril 2012

Retour dans le présent

Parce qu'on a tous entendu un jour cette phrase... Vivre l'instant présent...que cela méritait bien de s'y attarder et d'en sortir un écrit qui voyagera dans le temps en faisant parti à la fois du passé pour moi, du présent pour celui qui est en train de lire et du futur pour les lecteurs à venir...


Bouddha a dit : "Ne regrettez pas le passé, ne spéculez pas sur l'avenir. Vivez pleinement le présent."


Vivre l’instant présent garantirait une vie satisfaisante alors que vivre dans les souvenirs ou dans les rêves d'avenir seraient l'opposé. 

Mais ce qui détermine notre façon d'être et d'agir au moment T n'est t'elle pas influencée inconsciemment par ces périodes là ? Une règle de vie qui refuserait d’envisager l’avenir et qui renierait son passé, ne condamnerait-elle pas le désir et la connaissance de soi faite par nos expériences pour revenir à une existence animale qui ne chercherait qu'à satisfaire des besoins primaires ? 


Il me semble indispensable à ce moment là de préciser que vivre l'instant présent est finalement une phrase devenue trop banale rentrée dans nos moeurs  puisque nous utiliserons cela quand une personne que l'on aime quelle qu'elle soit, famille ami, semble indécise, troublée, bref, si elle se  trouve face à un chemin avec 2 ou encore plusieurs autres voies à entreprendre; (ou encore comme statut facebook afin d'avoir un max de clique j'aime... ^^) Et comme dans la vie, il y a toujours plusieurs possibilités à envisager...finalement, le choix que nous faisons détermine le fameux instant T à vivre pleinement; 


Toutes ces belles phrases philosophiques du style,  sont devenues langage courant que nous utilisons à bon ou mauvais escient car finalement nous vivons tous l'instant présent, c'est un fait; àprès de là à le vivre en étant heureux ou pas, c'est plutôt là que ça se complique...car nous savons tous que comme il n'y a que "des périodes d'amitié", la vie n'est pas que bonheur et qu'il y a seulement quelques bons moments, simplement à nous de les apprécier et de "vivre le moment présent". 
Après c'est juste le principe de la vie, le fameux yin et yang, si on vit on meurt aussi, pour savoir savourer le bonheur, on a su encaisser nos malheurs etc...tout est histoire de complémentarité, d'équilibre finalement. Donc il y a des fois quand on vit l'instant T, ben il faut le dire, on le vit mal... le tout étant de rebondir là-dessus, et cette pause du temps est alors déjà parti dans le passé et laisse place à un moment présent peut être plus agréable... 


Et si en fait, c'était juste une question de positive attitude ?


Comme un funambule qui avance et qui risquerait de tomber, il se concentre alors sur son objectif qui est de réussir sa traversée et pour l'aider à se rattraper, il respire un grand coup et là stop instant T, l'équilibre est retrouvé. 


Assez vertigineux cette histoire de passage dans le temps;